"Tho-Radia à Vichy": tel est le titre de la communication que j'ai donnée ce dimanche 3 avril 2022, à l'occasion d'une séance délocalisée de la Société d'histoire de la pharmacie dans la ville thermale.
Ce fut un plaisir de constater combien cette histoire et ses ramifications étonnantes, continuent de fasciner les auditoires. Je ne parle évidemment pas de mes "collègues" universitaires, puisqu'en dix années aucun ne m'a demandé de participer ne serait-ce qu'à un séminaire pour l'évoquer. Maintenant, c'est trop tard ;-)
Aujourd'hui, l'ouvrage que j'ai cosigné avec Cécile Raynal (Les Métamorphoses de Tho-Radia: Paris-Vichy) est pratiquement épuisé. La page Wikipedia consacrée à Tho-Radia est entièrement "pompée" sur notre livre, même s'il y manque beaucoup de choses: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tho-Radia. Prenons tout cela pour un hommage au travail réalisé depuis maintenant vingt ans (car nous nous efforçons toujours de découvrir des choses... et nous en trouvons encore!).
La communication de dimanche apportait de nouveaux éléments inédits. L'ombre d'Alexandre Stavisky et de son réseau continue de planer sur cette entreprise pharmaceutique hors du commun.
Lundi, je me baladais le long du Sichon, petit affluent de l'Allier. Là, depuis la rive, on aperçoit un modeste bâtiment qui fut, de septembre 1939 jusqu'au milieu des années 1960, une des deux usines vichyssoises de Tho-Radia. À l'arrière, miraculeusement préservées, trois lettres peintes en rouge: "DIA" (soit la fin de THO-RADIA). Il faut m'imaginer penché à la fenêtre située au-dessus de ces trois lettres capitales.
La vie est décidément magnifique, quand on ne se contente pas de commenter les infos déprimantes du jour.
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