Beaucoup d'interviews ces derniers temps: radio, podcast, magazine, France 5 et même The New Yorker! Et des textes, encore des textes à écrire! Dérivatif bienvenu en ces temps de populisme nauséeux.
Pensons à autre chose, par pitié! Par exemple au parc Larbaud, à Saint-Yorre, où je me trouvais il y a cinq jours. Je viens de relire une des "Enfantines" de Valery Larbaud: La Grande Époque. L'écrivain y décrit ce lieu magique, tel qu'il devait se présenter vers 1890: la villa, la basse-cour, la maison du jardinier, le pavillon du billard, la serre, la tonnelle abandonnée, les six grands massifs...
Il y a deux ans, nous avions rencontré là un très vieux monsieur qui habitait encore la maison du jardinier. Il avait travaillé toute sa vie à l'usine d'embouteillage située de l'autre côté de la voie de chemin de fer. Il était amusant et pittoresque, avec son râteau à la main pour ramasser les feuilles mortes. Il est malheureusement mort quelques mois ou quelques semaines plus tard, des suites du Covid. Je n'ai donc pas pu le revoir.
On est peu de choses. On est rien du tout. Une chiure d'atome ballotée dans le gouffre du temps. Blaise avait tout compris.
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