Dopé, Vingegaard? Comme chaque année au mois de juillet, le même "marronnier" ressurgit dans les médias: sous-entendus de journalistes incapables du moindre travail d'investigation; analyses d'"experts" shootés aux micros et caméras; commentaires de bons à rien anonymes et dopés à la bêtise, sur les sites en ligne; etc.
Ce dont je suis sûr, c'est que le parcours du "Tour de France" est conçu chaque année par de véritables tortionnaires, capables d'imaginer, pour la même étape, des dénivelés de 4000 mètres, juste pour avoir la certitude que les coureurs vont en baver. On devrait faire souffler ces sadiques dans des éthylotests.
Alors, dopé, Vingegaard? Je ne le pense pas, mais je peux évidemment me tromper.
En tout cas, je peux affirmer que le gars est sympathique et surtout pas réfractaire à la souffrance et à la douleur extrêmes, contrairement aux mauviettes que nous sommes, malades si souvent imaginaires, toujours prêts à se plaindre au moindre pet de travers.
Je dis ça pour l'avoir longuement observé sur son vélo de récupération en mars dernier. Ce coureur est un type hors-norme et, même si j'ai une préférence pour l'élégance de Pogacar, je ne peux que lui témoigner mon respect. Il faudrait plus de personnalités comme ça -hommes et femmes opiniâtres- dans tous les domaines et pas seulement sportifs.
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