mercredi 29 décembre 2021

La carte (bleue) et l'écouvillon

Je ne connais rien de plus pénible que le 31 décembre, en dehors peut-être du 1er janvier et des trop nombreux jours qui les précèdent. J'ai chaque fois l'impression qu'une partie de mes contemporains "disjonctent", s'agitant à hue et à dia, saisis de pulsions consuméristes et de grégarisme paradoxal. Tout cela parce que Jésus aurait perdu un bout de prépuce un 1er janvier, si j'ajoute foi à la fable. On croit rêver.

Cette année est sans doute la pire de toutes. Je n'en reviens pas de voir mes semblables s'agglutiner devant les pharmacies en cohortes de morts-vivants hallucinés, comme ils doivent sans doute le faire aux caisses des supermarchés et des "événements" aussi tapageurs que futiles. Je ne sais pas ce qu'on leur met dans l'écouvillon, mais cela vire à l'addiction.

Oui décidément, "tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre". Je retourne donc à mes rêveries et à mes gribouillages.

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