06 septembre 2024

Destinée delphinée

Transistor, machine à écrire, radio communautaire et j'en passe... L'été fut finalement bien rempli en recherches et écritures de toutes sortes. J'en reparlerai en temps voulu. 

C'est comme ça. On ne se refait plus à partir d'un certain âge, on n'échappe pas à ce que Jean Carrière nomme quelque part "la dictature de son propre destin". Se conformer à l'image qu'on a toujours donnée de soi-même, pourquoi pas après tout.

Il est pourtant des destinées hors du commun qui donnent le vertige. Présent cette semaine dans les gradins de la magnifique piscine éphémère de l'Arena La Défense, à l'occasion des Jeux paralympiques, j'ai été absolument éberlué par le jeune Brésilien Gabriel Geraldo Dos Santos Araujo, triple médaillé d'or de natation dans la catégorie S2 (handicaps très lourds). 

Sa destinée semblait figée dès avant sa naissance, mais il a su la sublimer et en faire une véritable œuvre d'art vivant: d'homme, il s'est mué en dauphin. C'est magnifique.


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