03 décembre 2022

Fabriquer une revue

Je viens de signer le bon à tirer du numéro 416 de la Revue d'histoire de la pharmacie. C'était ma 27e année à la tête de cette revue trimestrielle. J'y évoque, au fil des notes, Félix Galipaux, Klaus Mann, Leo Perutz, James Cain, Bernard Lenteric et Douglas Preston.

La tomaison 2022 comprend 624 pages, mises en page, également depuis 27 ans, par Elisa Derrien, et imprimées, depuis six ans, par Corlet.




Je ne me suis jamais épanché sur cette aventure pour le moins marquante (27 ans, soit 108 numéros!), et pourtant je dispose d'archives de première main, c'est le moins que l'on puisse dire, et abondantes.

Que signifie encore "fabriquer une revue" à l'approche de la fin du premier quart du XXIe siècle? Pourquoi s'obstiner à produire 176 pages (c'est le cas du numéro de décembre 2022), alors que la capacité d'attention de nos contemporains ne cesse de se dégrader (dixit Bruno Patino)? Me faudra-t-il également trouver le temps pour évoquer tout cela?

Toujours est-il que la Revue d'histoire de la pharmacie fêtera l'année prochaine ses 110 ans. À cette occasion, nous nous déplacerons à Toulouse, ville natale de son fondateur Eugène-Humbert Guitard, pour lui rendre un discret hommage. On en reparlera.

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