Il y a déjà pas mal de temps, j'avais tenté de répondre à une question de la jeune Marie pour "Les P'tits Bateaux", l'émission culte de Noëlle Bréham sur France Inter. Sa question était la suivante: "Pourquoi on filme les films en noir et blanc alors qu'on peut les filmer en couleur?" Excellente question!
Ma réponse, largement improvisée, a été diffusée ce dimanche 2 octobre 2022 sur les ondes. On peut la réécouter sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-p-tits-bateaux/les-p-tits-bateaux-du-dimanche-02-octobre-2022-8938897. Ça se passe à la 17e minute. Difficile d'en dire plus en trois ou quatre minutes, et surtout de brosser une histoire du cinéma en couleurs, évidemment plus complexe que ce que je laisse entendre dans mon intervention.
J'en profite pour saluer Bernadette Bricout, mon ancienne collègue des études de lettres à l'Université Paris Diderot, l'une des rares à s'être intéressée à ce que je faisais. Dans cette même émission, elle intervient juste après moi pour répondre à cette question tout aussi cruciale: "Pourquoi on fait des histoires qui font peur aux enfants?"
J'ajouterai ma propre question: "Pourquoi on fait des histoires qui font peur aux adultes?" Ma réponse: parce que leur vie est d'une monotonie et d'un conformisme à pleurer.
Petite précision: contrairement à ce que dit Noëlle Bréham, je ne suis plus à l'Université Paris Diderot et encore moins au Cerilac. Je ne représente que moi-même et ça me suffit désormais amplement.
Le divin noir et blanc du Septième Sceau d'Ingmar Bergman.
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