Demain, j'en aurai fini avec l'Université. Un quart de siècle à jouer les "maîtres de conf" à Paris 7. Et avant, une petite dizaine d'années à enseigner pour m'amuser, d'abord à la Cinémathèque française, puis à Paris 3. Heureusement que j'ai bossé également douze ans dans les hôpitaux, sinon certaines personnes mal intentionnées me prendraient pour un parfait glandeur.
L'enseignant universitaire n'est rien d'autre qu'un cabotin et je n'en tire donc aucune fierté. J'espère simplement avoir aidé quelques étudiants à s'émanciper de tous les formatages qu'on leur avait imposés par le passé.
Pour le reste, j'aimais trop chercher des trucs. Et écrire par-dessus tout. Ce fut ma seule excuse. J'espère qu'on ne m'en tiendra pas trop rigueur dans l'au-delà.
Maintenant, y aura-t-il une vie sans le code-barres qu'on m'avait collé sur la boîte crânienne? C'est tout l'enjeu de la suite.
Mary Johnson dans Le Trésor d'Arne
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