mercredi 1 juin 2022

Voyage en Underwood

J'écoutais hier soir la première partie de l'adaptation du Grand Meaulnes, que vient de diffuser il y a deux semaines France Culture. Il s'agissait de la mémorable séquence d'ouverture, l'étrange et féerique fête d'enfants.

Je me suis mis à repenser à un texte que j'avais consacré, en 2008, à Mathieu-Georges Gilbert (1869-1956), le pharmacien auquel nous devons la transcription dactylographiée de l'inextricable fouillis du manuscrit d'Alain-Fournier.



Mathieu-Georges Gilbert.


Très jolie aventure que celle vécue par ce "petit pharmacien" (pour reprendre le qualificatif d'André Gide), qui fut un des premiers abonnés de la Nouvelle Revue Française et auquel on confia successivement les dactylographies de L'Otage de Paul Claudel (premier livre mis en vente par le comptoir d'éditions de la NRF, c'est-à-dire les futures éditions Gallimard), de L'Annonce faite à Marie du même Claudel, et du Grand Meaulnes d'Alain-Fournier. Pour la raconter, je m'étais plongé à l'époque dans de nombreuses correspondances: André Gide/André Ruyters, André Gide/Jean Schlumberger, Paul Claudel/André Gide, André Gide/Jacques Rivière, Alain-Fournier/Jacques Rivière, etc. J'avais adoré.

On peut lire ce texte en cliquant sur ce lien: Mathieu-Georges Gilbert.

J'en profite pour dire que je suis sur le point de terminer un livre qui m'a bien pris la tête, au meilleur sens du terme. Là-aussi, beaucoup de lectures, de réflexion... et de boulot. On en reparlera à la rentrée prochaine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire