samedi 23 avril 2022

Surgir de façon inattendue

Un collègue, haut placé dans l'organigramme du Commissariat à l'énergie atomique, m'a écrit hier pour me faire part de sa surprise. Grand nostalgique des nuits radiophoniques des années 1980, dont il était un auditeur assidu, il était en train de lire l'ouvrage de Marine Beccarelli, Micro de nuit. Histoire de la radio nocturne en France, 1945-2012, lorsqu'il m'a vu "surgir de façon inattendue" à la page 376.

En effet, comme l'écrit l'auteure, j'étais à l'époque étudiant en pharmacie et animateur de radio, surtout la nuit quand je n'étais pas de garde dans un hôpital (Lariboisière, Saint-Louis puis Antoine-Béclère).

En 2013, Marine Beccarelli, alors jeune étudiante en master, était venue me voir à l'université. Elle avait été visiblement marquée par un de mes textes paru dans Sociétés & Représentations, intitulé "La nuit hertzienne". Nous avions discuté à bâtons (un peu trop) rompus de cette époque effervescente, dans la soupente qui me servait et me sert encore de bureau. Cet entretien improvisé fut d'ailleurs partiellement retranscrit, avec pas mal de scories, dans son précédent livre Les Nuits du bout du monde (pages 285 à 291).

Je reviendrai plus longuement sur cette époque dans quelques mois, dès que j'en aurai définitivement fini avec l'université et retrouvé mon entière liberté. 

Je lis en effet sur cette épopée beaucoup de choses qui ne me satisfont guère. J'ai aussi retrouvé pas mal de vieilles cassettes, et je compte bien les exploiter jusqu'au trognon avant d'en faire don à l'Ina.

PS : je viens de relire l'interview d'Yves Daudu, ancien directeur de Fréquence Libre, dans Au cœur des radios libres (1989) de Jean Bénetière et Jacques Soncin. "L'étudiant en médecine [sic] passionné par les médias" (page 130), c'était évidemment moi!


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