Hier, jeudi 19 octobre 2022, au cours d'une séance commune de la Société française d'histoire de la chimie et de la Société d'histoire de la pharmacie (pour le bicentenaire de la mort de Louis Pasteur), j'ai évoqué longuement les "Images de Pasteur" et, entre autres choses, le film de Georges Rouquier et Jean Painlevé: L'Œuvre scientifique de Pasteur (1947).
À la fin de ce moyen-métrage, quand Pasteur meurt, son corps et ceux qui le veillent s'effacent progressivement dans un fondu. Le même procédé est utilisé à la fin du Pasteur d'Alain Brunard (2011). Procédé qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler une nouvelle de Richard Matheson, Escamotage (Disappearing Act, 1953).
En rentrant le soir, j'apprenais la mort de Jean Teulé. J'ai croisé pour la première fois ce dessinateur devenu romancier en 1985, à l'occasion du Salon du livre qui se tenait cette année-là au Grand Palais. J'ai d'ailleurs fait une jolie photo en noir et blanc de lui sur le stand des éditions Glénat. Elle est inédite et je la garde précieusement. C'était l'époque de son quatrième album (que je garde également précieusement): Filles de nuit.
Ce matin, je viens de refeuilleter avec nostalgie mon livre sur Carbone 14. Teulé, que j'avais évidemment contacté à cette occasion, y figure sur deux photos, aux côtés de Lafesse, Siné, Fenu et Supernana. Tous sont malheureusement décédés.
C'est vraiment fini, le temps des radios dites "libres"...
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