08 octobre 2025

À la redécouverte d'une pionnière de la didactique des mathématiques

J'ai un souvenir assez mitigé de mon rapport aux "mathématiques modernes". Sans doute parce que mon intelligence des plus bornées éprouvait de grandes difficultés à s'abstraire. Sans doute aussi parce que "j'essuyais les plâtres" et que mes enseignants, peu chevronnés il faut bien le reconnaître, faisaient de même. 

Cela dit, ça ne m'a pas empêché d'obtenir un bac scientifique, mais au terme de ce qui s'apparentait quelque peu à un chemin de croix. C'est dire le niveau très moyen de ma génération, dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres. À vaincre sans péril...

Il me semble pourtant que si mon chemin avait croisé, au cours de mes vertes années légumineuses, celui d'une guide comme Nicole Picard (1926-1995), il aurait pu en être autrement. Je dis bien "il aurait pu": avec des "si", on peut réécrire l'histoire d'une vie, parfois en mieux, parfois en pire.



Nicole Picard (photogrammes Canopé).


Bref, tout ça pour dire que j'ai été très heureux de me pencher sur la carrière et les idées de Nicole Picard (née Utter), à la demande des Archives audiovisuelles de Canopé et dans le cadre de la Fête de la Science 2025.



L'article, illustré de nombreux documents et d'émissions de la Radio-Télévision scolaire, se trouve ici: https://archivesaudiovisuelles.reseau-canope.fr/app/photopro.sk/canope/publi?docid=109402

On y retrouvera également deux autres grands esprits: Annette Bon et Louis Legrand.

Pour rappel, c'est ma huitième collaboration avec le site des Archives audiovisuelles de Canopé, après "Plongée en eaux très profondes", "Un atelier radio... il y a 50 ans", "La presse écrite, un art d'équilibriste", "Dans la fabrique du journal parlé de France Inter (1975)", "Le radioamateurisme, un projet scolaire?", "Promenade dans l'Auvergne thermale" et "Trois questions à Thierry Lefebvre" (à propos de Francis Lacassin). J'aime bien cette diversité.

30 septembre 2025

Les débuts dans la vie

Je crois n'avoir jamais autant écrit que depuis quelques mois. Bon, en fait, j'ai toujours écrit -trop sans aucun doute!- depuis une quarantaine d'années. C'est donc la routine.

C'est amusant de continuer à être sollicité par des personnes que j'apprécie. Par exemple, un de mes textes sur les radios associatives s'apprête à paraître dans Le Manuel des médias de Valérie Devillard et Cécile Méadel, mon ancienne camarade du 16e étage du CSA. C'est aux Éditions Panthéon-Assas.



Je viens de trouver dans une boîte à livres un ouvrage de Vincent Pinel, Vocabulaire technique du cinéma (Nathan, 1996). J'ai eu la surprise d'y découvrir la dédicace de l'auteur à un historien du cinéma que je ne nommerai pas: "Pour X, en souvenir des temps anciens avec la fidèle amitié de Vincent."

Cela m'a beaucoup ému. J'ai connu Vincent Pinel (1937-2024) dans les années 1980. J'était alors un débutant pressé, trop pressé sans aucun doute. C'est Vincent qui m'a ouvert les portes de la Cinémathèque française quand il s'était agi d'y faire mon objection de conscience. Je lui suis donc très reconnaissant, même si -hélas!- je ne lui en ai pas donné beaucoup de preuves par la suite. C'est un de mes nombreux regrets.

Cela me fait d'ailleurs penser à ce passage d'un roman de Patrick Modiano: "Mais, au bout d'un demi-siècle, les quelques personnes qui furent les témoins de vos débuts dans la vie ont fini par disparaître - et d'ailleurs je me demande si la plupart d'entre elles feraient le lien entre ce que vous êtes devenu et l'image floue qu'elles gardent d'un jeune homme dont elles ne pourraient même pas dire le nom."

Une rencontre dont je me souviendrai pour ma part certainement très longtemps, c'est celle avec Paul Seixas. J'en ai parlé ici et je suis sûr que lui ne s'en souvient pas. Inversion de la proposition formulée par Modiano!

Seixas ne me lira probablement pas, mais je voulais faire part de mon admiration devant sa performance inouïe, au-delà de la souffrance, au récent championnat du monde élite de cyclisme sur route au Rwanda. Treizième au terme d'une des courses les plus dures de l'histoire du cyclisme professionnel, à seulement 19 ans et trois jours. J'ai eu moi-même 19 ans, je pratiquais à l'époque le cyclisme intensément quoiqu'en absolu amateur, alors je salue cette performance que je pense inédite, en tout cas pour un gars aussi jeune.

"Seixas, c'est sensas !", comme l'a écrit un journaliste.

Ci-dessous, son intervention sur Eurosport au terme de cette course démente. Et félicitations, bien sûr, au toujours génial et souriant Pogačar!



Eurosport.

PS : Et que dire de sa troisième place au championnat d'Europe sur route et de sa septième place au Tour de Lombardie. Quelle saison !

23 septembre 2025

L'octogone mystérieux

Samedi 20 septembre 2025, à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, mais aussi des célébrations du bicentenaire de la pastille de Vichy, nous sommes intervenus, Cécile Raynal et moi, au centre culturel de Vichy. 



L'occasion d'apprécier les nombreux travaux de rénovation en cours dans cette belle station thermale récemment inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

Pour rappel, nous avions soutenu cette démarche d'inscription en intervenant le 4 octobre 2019 dans l'auditorium Eugénie du Palais des congrès de Vichy, puis le 27 octobre 2020 dans l'amphithéâtre du pôle universitaire et technologique Lardy, toujours à Vichy.

Un article, coécrit avec Béatrice de Pastre et désormais en ligne, a résumé notre démarche: "Patrimoine cinématographique du thermalisme: naissance d'une collection".

Cette fois-ci, nos interventions ont gravité autour de cette fameuse pastille, devenue, au fil du temps, un des emblèmes les plus évidents de Vichy.

Les débuts de nos interventions peuvent être consultées ci-dessous. Celle de Cécile Raynal est en trois parties (les deux dernières parties sont consultables sur la chaîne Actinopolis). La mienne en deux parties (voir la seconde sur Actinopolis). 

Une projection de sept films restaurés et numérisés par les Archives françaises du film du CNC, grâce à l'obligeance de Béatrice de Pastre, a suivi nos causeries.



Intervention de Thierry Lefebvre (1re partie)



Intervention de Cécile Raynal (1re partie)

13 septembre 2025

Feux follets

La disparition de Jean-Marc Fombonne (1949-2025) est passée totalement inaperçue. À ma connaissance, aucun média -même spécialisé- ne l'a signalée. 

Il joua pourtant un rôle très important dans l'histoire des radios libres, que ce soit avec ses émissions ciblées de l'Atelier de création radiophonique à France Culture, sa participation aux toutes premières émissions de Radio Verte en 1977 ou encore la création de Radio Nova en 1981. 

J'ai sous les yeux une photographie de Jean-Jacques Bernier, datée du 22 septembre 1981, le représentant aux côtés de Gonzague Saint-Bris, Patrick Farbiaz et Patrick Meyer sur le perron de l'Élysée où tous quatre avaient été reçus.

J'ai évidemment évoqué Jean-Marc Fombonne à de nombreuses reprises dans La Bataille des radios libres.

Le 21 mai 2010, nous nous étions retrouvés dans un studio de France Culture pour y enregistrer un épisode des "Mégahertz" de Joseph Confavreux. L'émission fut diffusée le lendemain à 14h30, sous le titre "La radio au fil des flots, quand la radio pirate hisse le pavillon". On peut l'écouter ou la réécouter sur le site des archives de France Culture, c'est-à-dire ici.

Un autre disparu -depuis plus de quatre ans désormais- me hante. C'est Jean-Yves Lafesse. Je suis en train de retranscrire un de nos entretiens dans l'optique d'un vaste projet. Nous sommes en 1972. Jean-Yves a seize ans. Il écoute Irrlicht de Klaus Schulze -un de ses albums préférés- dans sa chambre à Pontivy. "Je ferme les yeux. Je suis à bord d'un vaisseau spatial qui passe au-dessus d'une planète, mais très bas. Et j'entends une rumeur qui remonte..."



Irrlicht (Klaus Schulze, 1972).

19 août 2025

Tous ces gens

En plus d'un certain nombre de textes ou d'expertises (plutôt de commande), je travaille actuellement sur plusieurs projets beaucoup plus personnels, dans le style de ce que j'ai récemment proposé dans Le Crépuscule des radios libres. C'est amusant et j'en reparlerai en temps voulu, si Dieu me prête vie.


Thierry Lefebvre

À propos de ce dernier ouvrage, je viens de m'amuser à réaliser un petit index des noms cités. Ça donne un résultat bizarre (voir ci-dessous), comme l'est en réalité toute existence pas trop formatée. Comme le disait le génial Jean Tinguely, "le désordre, c'est l'ordre".

Alma ; Alpert (Richard) ; Amar (Paul) ; Arnal (Frank) ; Autin (Jean) ; Bailly (Alain) ; Bajulaz (Sophie) ; Balavoine (Daniel) ; Balladur (Édouard) ; Barzach (Michèle) ; Baudrier (Jacqueline) ; Bazin (Hervé) ; Beausonge (Lucid) ; Behar (Henri) ; Bellanger (Pierre) ; Benoist (Michel) ; Bergeron (André) ; Bérimont (Luc) ; Berlusconi (Sylvio) ; Bernanos (Georges) ; Bernard (Henry) ; Bidou (Jacques) ; Bodganov (frères) ; Boisset (Yves) ; Bory (Jean-Louis) ; Bougrain-Dubourg (Allain) ; Bourre (Jean-Paul) ; Boutet (Jacques) ; Bouton (Rémi) ; Bouyssonnie (Pierre) ; Bouzinac (Roger) ; Bresson (Robert) ; Broglie (Gabriel de) ; Broomhead (Laurent) ; Bugat (Jean-Maurice) dit Denis Clair ; Bugat (Stéphane) ; Buñuel (Luis) ; Buren (Daniel) ; Buvrinsky (Nad) ; Cabanes (Léna) ; Camus (Albert) ; Carlier (Jean) ; Caron (Elisabeth) ; Carrière (Jean-Claude) ; Cauchoix (Didier) dit Djalma ; Chaban-Delmas (Jacques) ; Chams (Éric) ; Chapier (Henry) ; Charensol (Georges) ; Charfe (Yves) ; Chartier (Daniel) ; Chatenier (Pierre) ; Chauchard ; Chauveau (Agnès) ; Chemin (Anne) ; Cherchi Usai (Paolo) ; Chirac (Jacques) ; Chrétien (René) ; Chrisner (Francis) ; Clair (Denis) ; Clair (Philippe) ; Cluzel (Jean) ; Cocteau (Jean) ; Cojean (Annick) ; Colombel (Hervé) dit Axel ; Contamine (Claude) ; Contamine (Philippe) ; Cotta (Michèle) ; Courchinoux (Gérard) ; Cronenberg (David) ; Cunningham (Merce) ; Dan (Chiko) ; Daudu (Yves) ; de la Croix (Philip) ; de Plaige (Didier) ; Deforges (Régine) ; Del Vasto (Lanza) ; Delacour (Marie-Odile) ; Delmas (Catherine) ; Denolle (Armelle) ; Dibango (Manu) ; Djiwe ; Dornacker (Jane) ; Doulsan (Laurent) ; Droit (Michel) ; Du Roy (Albert) ; Dubois (Alain) dit Saturnin Pojarski ; Dubois (Bruno) ; Dubois (Raphaël) ; Duhamel (Antoine) ; Dumatray (Henry) ; Dupuis (Alain) dit Nil ; Durand (Hélène) ; Ernst (Max) ; Eskenazi (Frank) ; Esperbé (Pierre) ; Estier (Claude) ; Faure (Roland) ; Fenu (Dominique) ; Ferré (Jean) ; Filipacchi (Daniel) ; Fillioud (Georges) ; Fiszbin (Michel) ; Flaubert (Gustave) ; Flikier (Henri) ; Fornari (Roland) ; Foucher (Max-Pol) ; Fouchereau (Bruno) ; Foulquier (Jean-Louis) ; Froese (Edgar) ; Galard (Daisy de) ; Gallard (Philippe) ; Gallo (Max) ; Gandhi (Mahatma) ; Garanger (Didier) dit de Plaige ; Garaudy (Roger) ; Genest (Claude) ; Gildas (Philippe) ; Girard (Joëlle) ; Giret (Vincent) ; Godard (Jean-Luc) ; Göttsching (Manuel) ; Greenaway (Peter) ; Grolade (Ophélie) ; Han (René) ; Hersant (Robert) ; Heuzé (Bruno) ; Hitchcock (Alfred) ; Holleaux (André) ; Hoss (Jean-Pierre) ; Huet (Pierre) ; Huleu (Christian) ; Huston (John) ; Ivo (Prince) ; Jammot (Armand) ; Jansen (Pierre) ; Jean-Paul II ; Jobert (Michel) ; Jouvin (Bernard) ; Karroubi (Ben) ; Krasucki (Henri) ; Labrusse (Bertrand) ; Lafesse (Jean-Yves) ; Laffont (Patrice) ; Lalonde (Brice) ; Lambert (Jean-Yves) dit Lafesse ; Lang (Jack) ; Lanzmann (Jacques) ; Leary (Timothy) ; Leblanc (Véronique) ; Lecanuet (Jean) ; Lecocq (Albert) ; Lefébure (Antoine) ; Leleu (Christophe) ; Lemaire (François) ; Lemaire (Gérard) ; Léotard (François) ; Leroy (Alain) ; Leroy (Stéphane) ; Longérinas (François) ; Luraghi (Cyprien) ; Mabille (Jean-Pierre) ; Mac Orlan (Pierre) ; Macchia (Jean-Rémy) ; Machoro (Eloi) ; Maheu (Jean) ; Mai (Jean) ; Maintigneux (Sophie) ; Maire (Edmond) ; Majhun (Jean-Louis) ; Malcom (Derek) ; Malthête-Méliès (Madeleine) ; Maminski (David) ; Manneveau (Sylvie) ; Manu (animateur) ; Marchais (Georges) ; Marsan (Hugo) ; Mayer (Sébastien) ; Meyer (Patrick) ; Michaud (Jean-Claude) ; Michel (Michel) ; Miermont (Delphine) ; Mitterrand (François) ; Moggia (Sylvain) ; Monnerville (Gaston) ; Moscovitch (Pierre) ; Mourlet (Michel) ; Navamuel (Fidel) ; Négroni (Magali) ; Nicolas (Marc) ; Nonnaro (Marcel) ; Novembre (Tom) ; Nyman (Michael) ; Ockrent (Christine) ; Ogier (Pascale) ; Ouaki (Fabien) ; Palmer (Claude) ; Partouche (Jules-Alain) ; Pascal (Blaise) ; Passek (Jean-Loup) ; Paturel (Sabine) ; Péchin (Pierre) ; Pelletier (Catherine) dite Supernana ; Perdriel (Claude) ; Perez (Gilles) ; Perez (Marc) ; Philippe (Claude-Jean) ; Piano (Renzo) ; Picard (Jean-Marc) ; Piguet (Philippe) ; Pin (Malvina) ; Pinoteau (Claude) ; Pisani (Edgar) ; Poher (Alain) ; Pompidou (Georges) ; Poulain (Sebastien) ; Proudhon (Pierre-Joseph) ; Quilès (Paul) ; Reusser (Jean-Michel) ; Reynolds (Joey) ; Rinpoché (Kalou) ; Robbe-Grillet (Alain) ; Rocard (Michel) ; Rocca (Yves) ; Rohmer (Éric) ; Roncin (Géraldine) ; Roncin (Louis) ; Rosenberg (Jean-Louis) ; Rousseau (Michel) ; Rouy (Pablo) ; Rouyer (Philippe) ; Rovan (Joseph) ; Rucki (Jérôme) ; Saada (Nicolas) ; Sabbagh (Pierre) ; Salino (Brigitte) ; Sands (Boby) ; Schaeffer (Pierre) ; Schoonheere (Claude) ; Scola (Ettore) ; Seck (Nago) ; Senouf (Claude) ; Sheller (William) ; Skornik (Guy) ; Skoutelsky (Laure) ; Slotine (Henri) ; Stéphane (animateur) ; Tacchella (Jean-Jacques) ; Talleyrand (Charles-Maurice) ; Tan (Louis) ; Taquet (Jacques) ; Tasca (Catherine) ; Taver (Éric) ; Tézenas du Montcel (Henri) ; Théret (Max) ; Tirion (Marie-France) ; Titus (Caius) ; Ton (Delfeil) ; Töppfer (Rodolphe) ; Touitou (Henri) ; Truffaut (François) ; Tual (Denise) ; Tual (Yves) ; Turle (Philip) ; Ustinov (Peter) ; Valentini (Alain) ; Vappereau (Gérard) ; Vatrican (Bernard) ; Vernier (Jean-Claude) ; Vignaud (Thierry) ; Villepontoux (intervenant) ; Villers (Claude) ; Villiers (Philippe de) ; Warhol (Andy) ; Welles (Orson) ; Wiener (Elisabeth).

17 août 2025

Inoubliable

Il y a dix ans, Anish Kapoor révolutionnait les jardins du château de Versailles. Je ne suis pas près d'oublier cette expérience magistrale, dont on trouvera de nombreux échos dans ce blog.


Photo : Thierry Lefebvre.

 

Pour marquer cet anniversaire, je joins deux documents inédits : Anish Kapoor et Alfred Pacquement, commissaire de l'exposition, photographiés par mes soins devant le génial et éphémère Descension (respectivement les 27 mai et 1er juin 2015).

 

 

Photos : Thierry Lefebvre.


J'ajoute la dernière page du reportage photographique parue dans l'ouvrage de Claire Noble (Éditions La Lettre Volée). L'essayiste avait sélectionné cinquante-deux clichés parmi les centaines que je lui avais présentés. Le choix s'effectua le 6 mars 2018, au cours d'une après-midi de travail aux Grands Moulins de l'université Paris Diderot.

 

15 juillet 2025

Canotage

Avant-hier, je suis passé sous la fenêtre de Guy de Maupassant à Triel-sur-Seine. Il faisait très beau et cela m'a beaucoup ému.



La ville Stieldorff. Photo : T. Lefebvre.


"La Seine s'étalait devant ma maison, sans une ride, et vernie par le soleil du matin. C'était une belle, large, lente, longue coulée d'argent, empourprée par places; et de l'autre côté du fleuve, de grands arbres alignés étendaient sur toute la berge une immense muraille de verdure." (Maupassant, "L'Endormeuse", L'Écho de Paris, 16 septembre 1889.)

Je viens de clore une série de textes qui paraîtront au second semestre. C'est toujours réconfortant d'écrire quand les autres sont en vacances.

28 juin 2025

En revenant de l'expo

L'exposition "Machine arrière : le radio-transistor", dont j'ai assuré l'expertise scientifique et culturelle, a débuté il y a un peu moins de deux mois : il était donc temps de me rendre à la Cité des sciences et de l'industrie ! 

Quelques photos-souvenirs prises par mes soins...










12 juin 2025

Le crépuscule des radios libres

Parution d'un nouveau livre...

C'est le récit d'une expérience vécue au sein de quelques radios libres parisiennes des années 1980. Sont évoquées, plus ou moins longuement, quelques stations disparues: Fréquence Libre, Radio Ici et Maintenant, Futur Génération, Paris FM et même Carbone 14. 

L'ouvrage s'intitule Le Crépuscule des radios libres. Il comporte 280 pages et ses illustrations (une vingtaine) sont pour la plupart inédites et en noir et blanc. Il s'agit d'un point de vue - que j'ai voulu le plus honnête et le plus précis possible - sur une époque révolue... Époque qui fut fort intéressante à vivre.

C'est ici et nulle part ailleurs : 

https://www.coollibri.com/bibliotheque-en-ligne/thierry-lefebvre/le-crepuscule-des-radios-libres_1188488

 

06 mai 2025

Autour du transistor

Aujourd'hui débute à la Cité des sciences et de l'industrie l'exposition "Machine arrière: le radio-transistor", dont j'ai eu le plaisir d'assurer l'"expertise scientifique et culturelle".




Cette "capsule" expérimentale, installée au niveau 2 de l'établissement, occupe une surface de 150 m2. Elle plonge les visiteurs dans l'histoire de la radio, mais de manière antéchronologique (de 2025 à 1960).

J'ai fourni une grande partie des textes qui ont, bien entendu, été retravaillés pour les besoins de la vulgarisation. Des objets et documents divers ont été dispersés tout le long du parcours, articulé autour de cinq grandes fresques de 4 mètres sur 0,93 joliment illustrées par Tomoë Sugiura et Zoé Coulibaly.



Mise en image d'un article 
d'Interférences daté de 1978.


Le clou de l'exposition est une "boîte" sonore de 40 m2, dans laquelle est proposée une expérience immersive interactive en partenariat avec Radio France. Il s'agit d'une fiction conçue par Alice Butaud et réalisée par Céline Ters. Les visiteurs sont transportés à la date du 23 mai 1968, en plein cœur des événements du quartier Latin. Le scénario recourt à quelques licences poétiques (j'y reviendrai), mais offre des possibilités d'interactivité grâce à un procédé complexe à mettre en œuvre, le WFS ou Wave Field Synthesis. J'y reviendrai également, quand je l'aurai expérimenté en situation.



Construction de la boîte.
Photo : Samia Lorrain-Djidar.


À noter enfin que l'exposition est accompagnée d'une application sans prétention conçue pour les 15-25 ans. Elle est intitulée Si j'étais une radio et on m'a également demandé d'y mettre mon grain de sel.

Bref, que du bonheur! 

Merci à Samia Lorrain-Djidar et Julia Maciel, toutes deux responsables du projet, ainsi qu'à Anne-Sophie Rincel, pour cette expérience rafraîchissante! Merci également à Aurélie Luneau!

15 avril 2025

La recherche d'un ton nouveau

Henri Walasziek, qui joua le rôle de technicien dans Radio Zone entre 1977 et 1978, m'informe du décès de Jean-François Méla (1939-2025), mathématicien de renom et ancien président de l'Université Paris XIII.

J.-F. Méla fut, en compagnie de Claude "Jimmy" Kiavué et Jean Ducarroir (dans un premier temps pour ce dernier), un des instigateurs de cette radio qui joua un rôle capital dans l'histoire de la libération des ondes.

J'ai évoqué son aventure dans La Bataille des radios libres (2008), mais aussi, et surtout, dans L'Aventurier des radios libres: Jean Ducarroir (2021).

Mon premier contact avec Jean-François Méla remonte à la mi-mai 2000, période durant laquelle il s'était très investi dans la gouvernance universitaire (personne n'est parfait!).

Voilà ce qu'il m'écrivait à l'époque: 

"Radio Zone était constituée d'étudiants de l'Université Paris 13 (Villetaneuse) issus d'un groupe “alternatif” qui organisait de très bons concerts de rock à l'université (à titre d'exemple, le premier concert public du groupe Téléphone a eu lieu à Villetaneuse). J'étais à peu près le seul professeur à soutenir et à cautionner ces étudiants. C'est donc tout naturellement que j'ai participé au lancement d'une radio libre avec eux. De fait, le projet m'a passionné et j'y ai pris une grande part. Il y avait la recherche d'un ton nouveau qui rompait avec le style linéaire chiant ou l'alternance “music and news”, au profit d'un mélange des genres, avec des ruptures de style, des rapprochements imprévus, des glissements de la réalité à l'imaginaire ou au cocasse. En dépit de la piètre qualité des enregistrements (les émissions étaient pour l'essentiel en différé), je crois que les auditeurs n'étaient pas indifférents."

Je mettrai prochainement l'intégralité de cet entretien en ligne sur Histomédias.


08 avril 2025

Loop

"Promenade dans l'Auvergne thermale": tel est le titre de ma dernière contribution mise en ligne sur le site des archives audiovisuelles de Canopé, cette fois-ci à l'occasion de la Journée mondiale de la santé. Une nouvelle opportunité de mettre en valeur cette région magnifique.

On y trouvera, en guise d'illustrations, une émission de radio scolaire de 1964 et deux films réalisés en 1973, ainsi que plusieurs documents d'accompagnement. Le texte et les émissions peuvent être consultés en cliquant sur l'image ci-dessous.




L'autre jour, je me promenais dans un immense parc pour profiter de ce magnifique début de printemps. C'est ma saison préférée, et je me disais que j'avais décidément bien de la chance de ne pas avoir à m'enfermer dans un bureau pour vaquer à je-ne-sais-quoi de superfétatoire. En marchant tranquillement, je lisais par moments La Légende du val dormant (Sleepy Hollow) de Washington Irving, un petit bijou daté de 1820 et réédité il y a quelques années en in-16 par Mille-et-une-nuits.

Soudain, je me suis arrêté, comme souffleté par l'émergence d'un souvenir. J'ai revu très distinctement un jeune gars très actif dans le mouvement lycéen de 2005 offrir à ma fille un petit bouquin de cette même collection qu'il avait avec lui: Mes prisons de Verlaine. Ce don m'avait fasciné, car il suffit parfois de bien peu de choses pour bousculer une existence.

De retour chez moi, je me suis efforcé de reconstituer le contexte de ce flash mémoriel. C'était le jeudi 28 avril 2005. Nous nous trouvions dans le café Sarah-Bernhardt, place du Châtelet. Marianne D., journaliste à Charlie Hebdo, m'avait demandé de réunir autour d'elle un petit échantillon de lycéens très impliqués dans le mouvement contre la loi Fillon. Il y avait là JB, Annie et Boris. JB était organisateur dans l'âme; Annie et Boris, plus spontanés, étaient d'une intelligence rare. J'aurai certainement l'occasion de reparler d'Annie, puisque, vingt ans après, elle est aujourd'hui une romancière multi-récompensée.

Je n'ai pas retrouvé pour l'heure l'article qui en a résulté. Mais j'ai mis la main sur l'enregistrement audio de cette rencontre. Vingt ans après... je vais la numériser.



Le magnifique Motherboard de Daft Punk.
(boucle d'un sample ralenti proposée par Charlie A).

03 avril 2025

À la rencontre de Paul Seixas

Au début de La Ligne d'ombre (The Shadow-Line, 1917), Joseph Conrad écrit ces lignes magnifiques: "C'est le privilège de la prime jeunesse de vivre en avance sur son temps, dans toute la splendide continuité de l'espoir qui ne connaît ni pause ni introspection. [...] L'on va de l'avant, reconnaissant au passage les repères laissés par les prédécesseurs, passionné, amusé, encaissant à la fois la chance et la déveine [...] - ce pittoresque lot commun qui renferme tant de possibilités pour les méritants et peut-être les chanceux."

Lorsque j'enseignais, je passais le plus clair de mon temps - outre à m'écouter parler, hélas! - à essayer d'imaginer ce qui pouvait bien se jouer dans la tête de quelques-uns de mes jeunes étudiants, pour lesquels j'entrevoyais diverses possibilités d'existence. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les vieux m'ennuient tant: ils sont si prévisibles, comme emmaillotés dans leurs certitudes et leur savoir-faire. J'en parle en connaissance de cause.

En cyclisme, c'est un peu la même chose que dans mes cours de jadis. Que se passait-il dans la tête du flamboyant Tadej Pogačar avant sa 20e année, lorsqu'il remportait, par exemple, le Tour de l'Avenir? Que se passe-t-il dans la tête de Paul Seixas, 18 ans, champion du monde espoir du contre la montre, dont le peu que j'ai pu voir à ce jour m'incite à penser qu'il est peut-être du même calibre?

Je me suis donc rendu à Magnanville pour le départ d'une course cycliste que j'aime bien, Paris-Camembert (créée en 1934). Et j'ai pu le rencontrer en chair et en os, l'observer longuement et même échanger avec lui. Eh bien, ce gars-là va aller loin, à l'instar de Lenny Martinez dont il est le cadet de trois ans. Ces deux-là vont briller dans les prochaines années. 

On en reparle dans deux ou trois ans ou peut-être même avant. Mais en attendant, le jeune néo-pro et benjamin de l'épreuve a été étincelant et hypertonique, terminant deuxième de cette course venteuse et mouvementée.



Le sympathique Paul Seixas, le 2 avril 2025.
Photo : Thierry Lefebvre.


On l'aura compris, je prépare quelque chose sur le cyclisme (à l'horizon de deux-trois ans). Mais je ne fais pas que cela, comme nous le verrons au cours des prochaines semaines.

PS : Le vendredi 25 avril 2025, à l'occasion de la dernière étape du Tour des Alpes dont il fut un des principaux protagonistes, Paul Seixas a laissé son coéquipier Nicolas Prodhomme (28 ans, donc de dix ans son aîné) franchir en tête la ligne d'arrivée. J'ai adoré ce moment, qui confirme tout le bien que je pense de ce jeune homme.


18 mars 2025

Une enfant du rock

Elle fut une des premières animatrices reconnue de la bande FM libérée. Frank Margerin lui adressa un petit clin d'œil dans son album Radio Lucien. Antoine de Caunes lui consacra une séquence dans Houba Houba (Les Enfants du Rock). Paul Personne l'épousa. Yéyette nous a quittés le 3 janvier 2025.





Je garde d'elle un sacré beau souvenir : le jeudi 11 mars 2010, alors que je préparais mon bouquin sur Carbone 14, nous nous étions longuement rencontrés au bar de l'Aéro, 3 place de Passy dans le 16e arrondissement. Nous avions joyeusement évoqué sa carrière radiophonique, de 1982 à 1985: Carbone 14, IDFM, Carol FM, Fréquence Montmartre, Gilda.

Car Yéyette, c'était vraiment l'esprit des radios libres!

Je lui ai rendu hommage sur Histomédias, sous le titre qu'elle m'avait elle-même suggéré: "Radio libre, Yéyette libre!". C'est à cette adresse https://histomedias.hypotheses.org/1143.

Merci, entre autres, à Frank Margerin et Patrick Fillioud.

10 mars 2025

Dans la tête de Lenny Martinez

Il y a quelques mois, j'avais été frappé par un joli documentaire sur le jeune cycliste professionnel et excellent grimpeur Lenny Martinez. Il s'en dégageait une telle tranquillité et une telle impression de bonheur (osons le mot), que j'ai voulu en avoir le cœur net.

C'est donc avec une très grande curiosité que je suis allé à sa rencontre hier au Perray-en-Yvelines, pour le départ de la course Paris-Nice.

Eh bien oui, il émane de lui un je ne sais quoi de serein et déterminé. C'est peu dire qu'il m'a fait une très belle impression.

Sur la photo ci-dessous, on appréciera le contraste : moi en état d'obsolescence avancée, affublé d'un cheveu en forme de point d'interrogation ("à la Nimbus") grâce à un réverbère facétieux... et lui posé, détendu et pourtant si terriblement résolu. C'est beau et si précieux la jeunesse quand elle se concentre sur son destin.

Je lui souhaite un très bel avenir. Vas-y Lenny, trace ton chemin !



Lenny Martinez au Perray-en-Yvelines, 
le 9 mars 2025. 
Photo: Thierry Lefebvre.

PS : Le 13 mars 2025, Lenny Martinez a gagné la 5e étape de Paris-Nice. Le 30 mars 2025, il a terminé cinquième du tour de Catalogne. Et le 4 mai 2025, deuxième du tour de Romandie. Son ascension (dans tous les sens du terme) est fulgurante.

19 février 2025

Tangerine Dream

Cela fait un peu plus de dix ans qu'Edgar Froese nous a quittés et, aujourd'hui encore, je repense à notre rencontre inespérée il y a un peu moins d'une quarantaine d'années, à quelques pas du centre Pompidou. J'aime que mes fantômes m'accompagnent.




White Eagle de Tangerine Dream.
Version 2016.
Mise en image par Prophet V.


Autre fantôme, mais que je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de rencontrer: Jean Ducarroir. Il en est une fois de plus question dans un de mes articles qui vient de paraître dans le numéro 12 de la revue en ligne RadioMorphoses: "La régulation des radios de l'immigration en 1982-1983: le cas de Paris" (https://journals.openedition.org/radiomorphoses/5062). Une contribution de plus sur cette histoire sans fin... Merci à Étienne Damome pour sa commande.

Enfin, pour terminer, voilà une photo du chantier de l'exposition expérimentale que j'évoquerai ici dans quelques semaines et sur laquelle je continue de phosphorer. Les panneaux verticaux font 4 mètres sur 0,93.


13 février 2025

Journée de la radio (scolaire)

C'est aujourd'hui la Journée de la Radio, selon l'Unesco. Et comme l'an passé, à la demande des archives de Canopé, je me suis intéressé à une émission de la Radio Scolaire : cette fois-ci, Les Radio-amateurs, produite en 1975 par Antoinette Berveiller (1912-2012).

Sans doute conçue à l'occasion du cinquantenaire du Réseau des Émetteurs Français (REF), l'association regroupant les passionnés d'ondes courtes, cette émission réunit autour d'un micro la productrice, un radioamateur aguerri et un élève de 13 ans.

13 ans, c'est pratiquement l'âge de Gerd Engel, le héros de Gerd et son poste émetteur, un roman pour la jeunesse de Rolf Ulrici paru en RFA en 1950 et traduit en France en 1963. Je le cite dans mon article.



L'émission et mon texte se trouvent sur le site des archives audiovisuelles de Canopé. En cliquant sur l'image ci-dessous, on y accède directement.


07 février 2025

Studio 451

Ce qui m'intéresse dans la radio, c'est moins ce qui s'y dit (il se dit tellement de choses!) que le dispositif en lui-même. Y être invité, c'est toujours pour moi - et avant tout - l'occasion d'assister à une émission en train de se faire. De l'observation participante en quelque sorte...

Ce mercredi 5 février 2025, je me trouvais donc dans une sorte de bonbonnière à l'éclairage tamisé, le studio 451 de la Maison de la Radio. Nous étions disposés en triangle: Xavier Mauduit face à la régie, moi sur sa droite, et Cécile Guilbert, l'autre invitée, sur sa gauche et donc face à moi.




Photo : Raphaël Laloum.


Dans la régie qui surplombe légèrement cette pièce capitonnée, se trouvaient, de gauche à droite, Maël Vincent-Randonnier, étudiant en master 2 d'histoire et sciences sociales à l'EHESS et stagiaire depuis trois jours, Riyad Cairat, le réalisateur de l'émission, Jean-Ghislain Maige, le technicien preneur de son, et, à peine visible à l'extrême droite de la photo, Raphaël Laloum, l'assistant de Xavier Mauduit, et peut-être Maïwenn Guiziou, la productrice, première personne à m'avoir contacté en amont.



Photo : Thierry Lefebvre.


De ce qui se disait en régie derrière la vitre, nous n'entendions évidemment rien. Seul Xavier Mauduit, grâce à son casque retour, en était informé. Et ses gestes, sourires ou apartés pendant la diffusion des documents d'archives, en disaient souvent long.



Photo : Thierry Lefebvre.


Le sourire de Maël et le visage de Jean-Ghislain se tournant brusquement vers Riyad, me convainquirent que l'expression la plus spontanée jaillissait de derrière cette vitre. J'ai toujours considéré la console de mixage (et donc la régie) comme le "réacteur nucléaire" d'une radio... "The medium is the message" en quelque sorte.

Dans le même ordre d'idée, j'aurais adoré bricoler avec les deux gars de Daft Punk, par exemple sur l'indépassable Harder, Better, Faster, Stronger (2001). Je n'arrête pas d'écouter et de décortiquer ce petit chef-d'œuvre. Quelle ambiance ce devait être autour de la console! Pour l'écouter ou le réécouter, c'est en suivant ce lien.

05 février 2025

Théophile couleur dawamesk

Ce matin, j'étais invité à France Culture dans le cadre de l'émission Le Cours de l'Histoire, pour y évoquer Antonin Artaud et quelques autres écrivains "sous emprise", avec Cécile Guilbert et Xavier Mauduit.



Xavier Mauduit scrutant l'horloge.
Photo : Thierry Lefebvre.


Pour écouter ou réécouter l'émission, il suffit de cliquer sur l'image ci-dessous.




J'en ai profité pour saluer Jean-Ghislain Maige, le technicien son de l'émission. Il m'a précisé que sa table de mixage venait de chez DHD.audio, une société de Leipzig.



La table de mixage de l'un des studios "direct" de France Culture.
Photo : Thierry Lefebvre. 


En sortant de la Maison de la Radio, je suis passé par le square des Poètes, inauguré en 1954 (il y a donc plus de soixante-dix ans) à la porte d'Auteuil. J'y ai retrouvé mon vieil ami Robert Desnos, mais également cet espiègle de Théophile Gautier qui, soit dit en passant, mériterait un bon shampoing.



01 février 2025

De la marge

Mon texte intitulé "Doyen et Comandon se sont-ils rencontrés?" est paru dans l'ouvrage catalan coordonné par Angel Quintana et Jordi Pons, Visions del cos malalt (Girona, Museu del Cinema, 2024). Le demi-Catalan que je suis en est très fier ! Finalement, ce n'est que mon 1035e article publié : il reste encore un peu de marge.




Les articles, c'est amusant, mais rien ne vaut un petit ouvrage bien rissolé. J'y travaille doucement. 

À ce propos, je m'aperçois que j'ai oublié de rendre hommage ici à Jean-Michel Rodes (1951-2023), l'ancien directeur de l'Inathèque. Ce que sont devenus les tapuscrits de La Bataille des radios libres et de Carbone 14, lui doit beaucoup. J'y reviendrai, parce que c'est une histoire très sympathique, mais avant il faut que je fouille un peu dans mes archives.



Jean-Michel Rodes sur France 2 en 2003.