dimanche 6 juin 2021

Parler pour ne rien dire

La "Fête de la radio" est terminée. Ouf, quel gloubi-boulga! Comme prévu, il n'en est pas sorti grand-chose. Beaucoup d'autosatisfaction des uns et des autres, beaucoup d'"habillage", sans doute pour tenter de conjurer l'inexorable déclin des médias traditionnels. "Le message, c'est le médium", écrivait Marshall McLuhan. Nous en avons eu une fois de plus la preuve.

Au moins, cette agitation aura eu l'intérêt de "booster" un peu les ventes du livre sur Carbone 14, sorti il y a quand même près d'une dizaine d'années. Effet de longue traîne, qu'ils disent! Il faut décidément du temps pour que les informations infusent jusqu'aux cerveaux des éventuels lecteurs. J'espère que mon dernier ouvrage sur Jean Ducarroir trouvera son chemin plus rapidement, car ce pionnier le mérite. En tout cas, l'information commence à circuler en Seine-Saint-Denis, où il vécut et lutta il y a une quarantaine d'années.



Bulletin municipal d'Aulnay-sous-Bois (mai 2021). 
Une photographie de Jean Ducarroir aurait été plus judicieuse, mais bon...


Je suis en train de parcourir À l'orée de la forêt vierge d'Albert Schweitzer. Dans un entretien du début des années 1950, ce dernier affirmait: "[...] je ne crois pas que [l'humanité] soit appelée à suivre jusqu'au bout la voie de l'effondrement." Il s'en inquiétait pourtant. Comme on le voit, le mot "effondrement" était déjà en vogue, bien avant les travaux du Club de Rome. Mais évidemment pas pour les mêmes raisons: c'est que les rochers s'érodent... et les moules (ou les croque-mitaines) doivent en changer régulièrement.

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