lundi 25 mars 2019

Du relief et de l'expérimentation !

Long voyage d'étude la semaine dernière... et des découvertes à foison.
C'est fou ce que ce monde devient passionnant lorsqu'on se détourne un peu du quotidien et que l'on sollicite les "fibres encore vierges de nos sens" (j'adore cette formule de Stevenson!).
Le remâchage, l'emploi (au sens théâtral du terme) et la posture engendrent la monotonie.

Parmi les nombreuses rencontres inopinées de cette seconde quinzaine de mars, quelques-unes eurent trait au relief, une question qui m'intéresse depuis fort longtemps comme en témoigne cette publication... ancestrale.

Thierry Lefebvre, Philippe-Alain Michaud

Il y eut tout d'abord un clip en réalité virtuelle de Lefdup & Lefdup - extrait de Home of the P@ge reboot (projet en cours, me confirme Jérôme Lefdup) - que j'ai pu voir et revoir avec un très très grand plaisir sous Oculus, dans le cadre du festival international d'arts numériques "Videoformes" de Clermont-Ferrand.


Revolution (2018) - c'est le titre du clip - est une nouvelle version d'une chanson scandée par l'écrivain Norman Spinrad. Enregistrée en 1998, l'image est désormais multiprojetée dans une sorte d'engin spatial virtuel transformé en espace d'exposition steampunk. Le résultat est tout à fait stupéfiant.
"The Web is the Revolution, download the Revolution, store the Revolution, backup the Revolution" (dixit Norman Spinrad).

On peut citer aussi l'immersif Planet ∞ (2017) de Momoko Seto (pour rappel, j'avais interviewé cette artiste en 2012 dans le cadre d'une journée à la BnF). Ainsi que l'installation Serial Portraits Croisés de la sympathique Sigrid Coggins, qui nous donne à voir et à dessiner son propre avatar.

Dispositif pour "Serial Portraits Croisés"
Le dispositif de Sigrid Coggins.
Dessiner un avatar sans voir la feuille: pas facile!
Photo : Thierry Lefebvre.

Une semaine plus tard, c'était l'inauguration du festival "Super Flux" au musée des Beaux-Arts de Tours.


Flavien Théry y présentait Inverted Relief, un tapis fabriqué à Aubusson et représentant une image 3D (en anaglyphes!) de la surface de Mars. Le musicien Thomas Poli accompagnait ce voyage en surchaussures à l'aide de séquences de son album Candor Chasma (Un je-ne-sais-quoi, 2018), improvisées sur synthétiseurs analogiques Verbos.

Thomas Poli (au premier plan) accompagne Inverted Relief.
Flavien Théry (au fond en chemise noire) filme la performance.
Photo : Thierry Lefebvre.

Un extrait de l'excellent Candor Chasma de Thomas Poli (à voir avec des lunettes anaglyphiques!).


So long earth (Th. Poli, à retrouver sur le label tourangeau Un je-ne-sais-quoi).

Merci à toutes et tous pour ces expériences et ces échanges...

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