jeudi 28 février 2019

Les Pilules Orientales dans "Pour la Science"

Les Pilules Orientales sont au sommaire du numéro de mars 2019 du magazine Pour la Science (n°497).

Pour la Science, mars 2019.

Le titre de ce texte, co-écrit avec Cécile Raynal, est : "Pilules Orientales pour poitrine idéale" (p. 72-77).
C'est notre quatrième texte de commande pour cette belle revue, après "L'âge d'or des rayons de santé" (Pour la Science, n° 395, septembre 2010), "Les dessous de la gamme cosmétique Tho-Radia" (Pour la Science, n° 434, décembre 2013) et "Cannabis thérapeutique: le retour en grâce" (Pour la Science, n° 465, juillet 2016).

Dans le même temps, l'ouvrage princeps - L'Épopée des Pilules Orientalesparu il y a quelques semaines - poursuit son petit bonhomme de chemin...

L'Épopée des Pilules Orientales (Le Square Éditeur, 2018).

dimanche 17 février 2019

En passant par les grottes de Cornadore

Par bonheur, le magnifique printemps précoce qui est le nôtre cette année, a débuté alors que j'effectuais une manière de voyage d'étude dans le Massif Central (à Clermont-Ferrand, Royat, Saint-Nectaire et Vichy en particulier), pour y préparer une série d'événements dont je reparlerai au cours du second semestre 2019.
Dans l'ensemble, on méconnaît trop cette superbe région, si riche en locus historiques. Quelle joie, par exemple, de se replonger dans les petites grottes du Cornadore, connues depuis l'Antiquité romaine et exploitées comme attraction touristique depuis près de deux siècles.

Photo : T. Lefebvre.

On y entre par une porte jadis contiguë à l'hôtel du Mont-Cornadore. Ce bâtiment majestueux a malheureusement disparu, il n'en reste plus que des bains menaçant ruine.

Photo : T. Lefebvre.

Mais les petites grottes demeurent, chargées d'eau aux vertus ancestrales et douée de propriétés "pétrifiantes". Leur modestie même en constitue tout l'attrait.

Photo : T. Lefebvre.

On en reparlera...

samedi 16 février 2019

En écoutant la voix de Fromanger

Quel plaisir d'écouter Gérard Fromanger dans le cadre de l'émission "À voix nue" de France Culture! Ayant longuement rencontré ce peintre exemplaire dans son bel atelier du quartier de la Bastille, il y a une dizaine d'années, j'ai retrouvé l'homme avec lequel j'avais eu tant de plaisir à converser: à la fois modeste, passionné et toujours curieux des choses.

Au terme de notre entretien, il m'avait fait l'honneur d'une superbe dédicace très personnelle, une sorte de fresque dont je n'extrais ici qu'un infime détail coloré.

G. Fromanger. Dédicace à TL (2 février 2009). 
Détail.

Dans le cinquième et dernier épisode des entretiens menés de main de maître par Claire Mayot, Fromanger explique que cette pratique lui est venue de l'observation d'un de ses maîtres: Jacques Prévert.

Longue vie à cet amoureux du monde étrusque!

mercredi 6 février 2019

Gardez, belle nature

Me promenant, pour les besoins d'un ouvrage en préparation, dans un certain nombre de gravures de la fin du XVIe siècle, il m'arrive de regretter le cadre de vie mental de nos lointains ancêtres (en tout cas, de ceux que je me suis choisis!), jadis épris de "paysages" et d'Antiquité.

Joris Hoefnagel, 1581.

À l'instar de Julien Gracq (voir ses Carnets du grand chemin), "[...] j'aurais aimé faire la route d'un de ces peintres hollandais ou allemands qui descendaient enivrés vers l'Italie, coiffés d'un bonnet à glands, la soubreveste ouverte sur une de ces chemises à échelle de rubans qu'on voit aux autoportraits de Dürer!"
Et Gracq d'ajouter: "Il nous semble à distance que la laideur n'avait pas de place dans cette époque [...]".

Même s'il ne s'agissait probablement que de "vues de l'esprit" (comme nous le rappelle par ailleurs si magnifiquement Cervantes), quel contraste avec notre époque de défiguration permanente, où même les plus beaux "points de vue" ont un arrière-goût de levure publicitaire et d'anhydride carbonique!

Bon, cela dit, tout reste possible avec le cerveau qui nous a été consigné. Il suffit de le discipliner et de ne point trop se laisser distraire. On s'y applique.