lundi 30 novembre 2020

Encore "Les P'tits Bateaux"

Un vieux camarade m'avertit qu'il m'a entendu, une fois de plus, dans l'émission de Noëlle Bréham, "Les P'tits Bateaux". Cette fois-ci, les questions d'Albane et Onitsha étaient "Qui a inventé la télé?" et "Quand est-ce qu'on a inventé la télévision?".

C'est ICI.

À ce propos, Yann, un auditeur fidèle des "P'tits Bateaux", me fait remarquer que John Logie Baird était Écossais, et non Anglais comme je l'ai dit à tort. Il a tout à fait raison. J'aurais dû dire Britannique, mais par ces temps de Brexit et de possible indépendance de l'Écosse, la précision s'impose. Merci à Yann pour son écoute attentive!

Je dois néanmoins avouer que je ne me souvenais plus avoir répondu à cette question. La mémoire commence à défaillir, ce n'est pas forcément bon signe.

D'autres souvenirs sont heureusement plus tenaces. J'ai revu hier le dvd de la version restaurée des Sept Samouraïs d'Akira Kurusawa (1954). Ce chef-d'œuvre m'avait ébloui lorsque je l'avais vu à 16 ans pour la première fois. Le retrouver, bien des décennies plus tard, fut un enchantement. 


Finalement, comme le disait l'autre jour Marjane Satrapi sur France Culture, à quoi bon se coltiner le tout-venant de la production contemporaine, alors que tant de classiques suffisent à nourrir nos rêves et le reste d'humanisme qui paresse en nous. Comme jadis, nous ne sommes pour la plupart que des animalcules. Nous avons trop tendance à oublier qu'il nous faut toujours nous jucher sur les épaules de géants.


vendredi 20 novembre 2020

Radios libres : bientôt quarante ans

1981-2021 : il y a quarante ans, les radios libres... On aura l'occasion d'en reparler.

En attendant, je retrouve cette petite vidéo bricolée en 2011 par Pierrick Allain, dans le mini studio de "Télérama". 

Un bon souvenir...


vendredi 13 novembre 2020

Ce que je dois aux sœurs Brontë

Il n'est qu'à lire et relire Wuthering Heights et Jane Eyre (ce que je refais actuellement) pour se rendre compte à quel point nous avons involué depuis ce miraculeux XIXe siècle qui s'honora du passage terrestre, pourtant bien fugace, d'Emily et Charlotte Brontë. "Involution sénile", comme l'écrivent Marcel Garnier et Jacques Delamare dans leur célèbre dictionnaire médical. Involution tout à la fois spirituelle et "intellectuelle", à supposer que ce dernier mot ait encore un sens.

Il faut dire que notre époque nous met à rude épreuve, en nous soumettant chaque jour à une effroyable centrifugeuse informationnelle. Nous sommes continuellement "essorés" par des "nouvelles" qui ne nous regardent en rien ou si peu, - nous, pauvres pignoufs de ce siècle palabreur qui est le nôtre; également par tout un fatras d'opinions qui ne sont que postures, "trompe-l'ennui" et pompe à vide existentiel. 

Rien de cela dans les merveilleux ouvrages des sœurs Brontë. La modernité déterritorialisante semblait si loin du petit presbytère de Haworth et des landes d'alentour. Dans leurs livres, on ne trouve que l'affirmation d'une liberté farouche, qui est au centre de tout, qui était leur objectif vital et non pas un slogan creux. "Si vide d'espoir est le monde du dehors que deux fois plus précieux m'est le monde du dedans", écrivait Emily Brontë.

Je voulais dire ici ce que je dois à ces deux femmes, avant de retourner vaquer à mes contingentes occupations.

jeudi 5 novembre 2020

"La Chair et le Celluloïd" en numérique

Sorti en 2004 avec l'appui du très regretté Jean Doyen (petit-fils du Dr Eugène-Louis Doyen), mon ouvrage La Chair et le Celluloïd (sous-titre: Le cinéma chirurgical du docteur Doyen) n'existait jusqu'alors que dans une jolie version papier. De nombreux spécialistes et curieux l'avaient acquise au moment de sa parution, puis au fil des années qui suivirent. 



Pour celles et ceux qui ne la possèdent pas, ils peuvent la consulter dans de nombreuses bibliothèques françaises: celles de l'Institut Pasteur et de la Bibliothèque interuniversitaire de médecine, celle de l'université Paris 3, la bibliothèque Kandinsky, la Bibliothèque nationale de France, la médiathèque de la Cité des sciences et de l'industrie, la bibliothèque Diderot (Lyon), celles de l'université Lumière, de l'Académie nationale de Reims, de l'université de Strasbourg, la bibliothèque de la Cinémathèque française, celle du CNC, etc., etc. 

Mais également dans de nombreux centres de documentation à l'étranger: Wellcome Library (Londres), Unithèque (Lausanne), Danish National Library (Copenhague), McGill University Library (Montréal), National Library of Medicine (Bethesda), University of Chicago, Indiana University (Bloomington), Universiteits Bibliotheek (Gand), etc., etc. Sans oublier la plupart des lieux de conservation du patrimoine cinématographique mondial.

Difficile à dénicher de nos jours, le cœur de cet ouvrage existe désormais en version numérique pour Kindle. Cela devrait permettre de satisfaire les demandes qui continuent à me parvenir régulièrement de France et de l'étranger. 

Notez qu'il s'agit d'une seconde édition: elle a été corrigée et à de nombreuses reprises complétée. 

On peut donc la trouver en cliquant simplement sur ce lien: La Chair et le Celluloïd

dimanche 1 novembre 2020

Ce vin n'est pas un médicament

Pour enfin comprendre cette mention si courante à la fin du XIXe siècle...

Une communication de Cécile Raynal et Thierry Lefebvre durant la journée d'étude organisée par la Société d'histoire de la pharmacie le 28 octobre 2020, à l'occasion du bicentenaire de la découverte de la quinine.