vendredi 26 juin 2020

Sous l'aqueduc

Invité de La Chaîne parlementaire (LCP): notre ouvrage Du thermalisme à la médecine thermale. Ici filmé dans un cadre bucolique, au pied d'un aqueduc construit il y a près de 340 ans.




À voir sur LCP en septembre 2020 !
Rappel : l'ouvrage - désormais un "collector" - peut être commandé ICI.




J'en profite pour signaler qu'avec Cécile Raynal, nous venons de faire paraître, dans le numéro 513 (juillet 2020) de Pour la Science, un long article sur "Le mythe de la Grotte du chien", avec cette superbe illustration en double page.




Légende : La Grotte du chien, au bord du lac Agnano, près de Naples, 
sur une copie de 1645 de l'estampe qui la rendit célèbre, du peintre flamand Georg Hoefnagel (années 1580). 
© Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE DD-1607 (175).

mercredi 10 juin 2020

Pour Sagot

Le galeriste Clovis Sagot, auquel j'ai consacré récemment (par le plus grand des hasards) un article assez fourni, va-t-il être enfin réhabilité? En tout cas, ce texte m'a été réclamé à plusieurs reprises ces dernières semaines.

Deux lettres du célèbre marchand d'art Léonce Rosenberg (1879-1947) vont en effet être mises en vente chez Conan/Hôtel d'Ainay (Lyon) le 24 juin 2020. L'une d'elles, datée du 21 août 1933, insiste sur l'importance de Sagot. 

Je cite Rosenberg: 
"Le marchand qui, le premier, exposa des tableaux cubistes - Picasso, Gris, Metzinger, Herbin, Gleizes, etc. - fut un marchand français: Clovis Sagot, malheureusement décédé depuis près de vingt ans. Comme il est mort et ne peut par conséquent revendiquer sa part d'initiative, ceux qui l'ont suivi peuvent impunément s'attribuer part entière. [...]"

On peut lire de larges extraits de cette lettre ICI.

Pour rappel, mon article sur Sagot est évoqué .

Curieusement, mon prochain ouvrage - que je suis en train de terminer dans cette sorte de frénésie qui donne toute sa saveur à la vie - traitera en sous-texte de cette question de la réécriture de l'Histoire par ceux qui ont "duré", et qui le font souvent aux dépens de ceux qui sont morts prématurément. Ça peut paraître une évidence, mais dans les faits on l'oublie trop. 

Cela me fait penser à un passage d'un roman d'aventure de Sir Henry Rider Haggard (génial, ce bonhomme!) que je suis en train de lire. 
Un homme de 63 ans, Allan Quatermain, parle:
"Qui suis-je d'ailleurs pour me plaindre? La grande roue du Destin roule comme un djaggernat et nous écrasera tous, tour à tour, tôt ou tard - le quand importe peu: elle finira par nous écraser, le reste est silence. Nous ne nous soumettons pas à elle, comme les Indiens, mais fuyons de-ci, de-là, implorant la pitié - en vain, car le sombre Destin ne cesse jamais de gronder comme un orage et, le jour qu'il aura fixé, il nous réduira en poussière."

Superbe!