Je suivais à l'époque, dans l'optique d'approfondir ma culture générale, un petit groupe de lycéens mobilisés contre la "loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école" (dite "loi Fillon").
J'ai horreur des apparatchiks, les vieux militants me scient les dents (tout comme les supporters ultras de foot), mais j'ai une infinie tendresse pour les jeunes exaltés, pleins de fougue et de romantisme, mêlant humour et autodidaxie politique. Il faut dire qu'avec ce petit groupe affinitaire, j'étais servi: quelle bande de génies en herbe (mais, malheureusement -ou heureusement?- ils ne le savaient pas)! Samuel, Matteo, Pauline, Boris, Annie, Cannelle, etc, vos échanges et vos plaisanteries résonnent toujours dans ma mémoire comme un merveilleux hymne à la vie...
Deux images d'une collecte
et son transfert dans un sac poubelle tenu par une des lycéennes
(9 mars 2005).
À ce point d'incongruité, ça en devenait presque poétique et je ne remercierai jamais assez Martine Laronche de m'avoir ouvert de tels horizons. Mon côté Zelig en fut contenté; et évidemment il me faudra raconter ça, si l'homme à la faux m'en laisse le temps.
Le très regretté Charb illustre mes propos
dans Charlie Hebdo en 2005.
dans Charlie Hebdo en 2005.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire