jeudi 27 décembre 2018

Haute tour

Les fêtes, dont je redoute chaque année l'agitation factice et les "mauvaises irrésolutions" (je suis loin d'être le seul dans ce cas!), sont particulièrement propices à la besogne rédactionnelle et aux (re)lectures stimulantes: actuellement Flaubert, Poe et l'irremplaçable Rimbaud (car enfin, pourquoi gâcher systématiquement la fin d'un millésime par des agapes et sauteries d'un autre âge? pourquoi cette fatalité?).

Arbre à perruches (décoré pour Noël).
Photo : Thierry Lefebvre.

J'en profite donc également pour terminer, dans le délai que je m'étais assigné, un nouvel ouvrage qui aura cette fois pour sujet les radios libres. Cela faisait bientôt sept ans que je ne m'y étais pas collé. C'est désormais fait. On en reparlera dans quelques mois.

Et en ces jours de servitude volontaire, me reviennent ces vers de Rimbaud que je remâche depuis quatre décennies et dont le sens me paraît tellement éloigné des explications psychanalytiques qu'y voient certains:
"Oisive jeunesse
À tout asservie, 
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie."

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